Festival Regards croisés / Gazetta !
Par Thibault Fayner le mardi, juin 8 2010, 14:57 - Articles - Lien permanent
En mai 2009 et mai 2010, j'ai chapeauté le journal du festival Regards croisés. Interviews d'auteurs, de traducteurs, annonce des réjouissances ou analyse de spectacle ; tout est bon dans la gazette.
Une pièce toute en baie vitrée avec en son centre une grande table. Pas n’importe quelle table. Un reste de décor. C’est autour de cette table que nous nous réunissons chaque matin à 9h pétantes. Nous, c’est à dire le comité de rédaction du journal festivalier de Regards croisés.
Le comité de rédaction est en place. Selon les années, nous
sommes quatre, cinq, huit, six, deux. Nous, c’est à dire, les étudiants de
l’université Stendhal de Grenoble et moi. Chaque matin, nous avons la lourde
charge de constituer un journal pour le soir même.

Le premier jour, il nous faut aussi trouver le titre du
journal qui paraitra six à huit fois, selon les années. En 2008, le thème du
festival, c’était « On déserte ! ». Au terme d’une espiègle
réflexion, nous avons baptisé le journal Le
Labyrinthe. En 2009, le thème, c’était « Hé ! Hé ! ».
Après de longues tergiversations, nous avons opté pour un tout simple La Gazette (les deux premiers numéros
sont en annexe).
Qui sera présent sur le festival ? Quel auteur,
traducteur, éditeur, agent artistique ? Les auteurs qui ne sont pas là
peuvent-ils être sollicités à distance ? Quel papier de fond est-on
susceptible de produire ? Qui s’occupera de rendre compte des lectures de
la veille ? Interrogerons-nous les spectateurs ? Parlerons-nous du collectif qui organise cette
manifestation ? Une fois répondu à toutes ces questions, nous avons une
idée du nombre d’articles possibles, et nous pouvons dresser une première
maquette du journal.

La journée passe vite. Je m’enferme dans le bureau du fond
avec l’auteure Laura Wade et la traductrice Dominique Hollier, tandis que Manon
écrit un papier de fond, que Julie court interviewer l’auteure Marie Dilasser, et que Myrtille fait des recherches sur l’Oulipo pour
la lecture du texte de Jacques Jouet. Charles arrive en fin de matinée et déjà
il commence à maquetter les premiers articles finis. Sur le coup de midi, je
m’isole pour écrire un édito. L’après-midi, c’est
la course. Il faut boucler avant 17h pour pouvoir imprimer ensuite au Copytop
du coin.
Lorsque nous arrivons, les bras chargés de papiers chauds,
les spectateurs attendent déjà devant l’entrée du Théâtre 145, à deux pas de la
gare de Grenoble. La mine ravie nous donnons, la mine ravie, ils reçoivent.






Commentaires
je mets en annexe deux numéros de la gazette. les deux autres sont disponibles sur le site du Troisième Bureau.